mercredi 7 mars 2012

Félicien Marceau n'est pas vraiment mort ...



Il y a très peu de temps, je repensais à Appelez-moi mademoiselle, de Félicien Marceau. Un papier assez dégueulasse du Nouvel Obs m'apprend qu'il vient de s'en aller. Il avait 98 ans, était malade et venait de republier ses premiers romans aux éditions de Fallois. Sa correspondance avec Michel Déon aussi, chez Gallimard. Tout était en ordre. Dans ma bibliothèque, le très bel essai que lui avait consacré Stéphane Hoffmann. Et puis, entre autres, Creezy et Le corps de mon ennemi et La grande fille, qui fait penser à miss K. et que je vais relire. Se souvenir, enfin, de La race des seigneurs, l'adaptation de Creezy par Pascal Jardin. Avec Delon et Sydne Rome, sensuelle comme en jamais en mannequin amante d'un député dans une France qui était celle de Pompidou et Giscard.
Académicien, Félicien Marceau est immortel. Quand on le présentait comme un homme de droite, il répondait :  "Oui, le système reste mon ennemi et je ne crois pas à la société. Il y a deux révolutions à faire: la révolution des masses et la révolution individuelle, et l'une ne doit pas faire oublier l'autre." Immortel, disais-je. Et tout pour plaire.

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